Traque contre les cybercriminels : La Criet frappe sans distinction de race ou d’origine

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Il ne s’agit pas d’une chasse aux sorcières et les Béninois l’ont bien compris. La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), en collaboration avec la Police républicaine, a lancé, depuis quelques mois, la traque contre les cybercriminels. Cette traque a permis aujourd’hui à la Police républicaine, de procéder à l’arrestation de plus de 200 cybercriminels, selon les chiffres de l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC). Un exploit qui n’épargne pas les étrangers. En effet, depuis quelques semaines, l’on constate que des cybercriminels étrangers sont aussi concernés par l’opération. C’est le cas de ces Nigérians vivant au Bénin et condamnés dans la semaine du 20 au 26 mars 2023, pour des faits de cybercriminalité. Le cas du Français condamné pour escroquerie n’est pas à occulter. C’est bien une avancée à saluer pour que la sécurité des personnes, biens et services sur le territoire béninois, soit de plus en plus garantie. Une action sécuritaire qui encouragerait d’ailleurs, les hommes d’affaires étrangers à investir au Bénin sans crainte.

*Le suivi de la répression*

Le travail de la Police républicaine ne devrait pas se limiter à l’arrestation et au dépôt en prison des hors-la-loi. Leur rôle devrait aller encore plus en profondeur en s’assurant du suivi de ces cybercriminels, derrière les barreaux. Des cybercriminels qui se munissent de téléphones portables ou d’autres outils de communication pour réaliser des vidéos ou se connecter au monde extérieur ne sont plus en détention ni en lieu de correction. La Police républicaine devrait donc renforcer la surveillance de ces détenus afin qu’ils soient réinsérés dans la société après leur sortie de prison.

Evelyne DOSSOU