Reçu sur Guérite Tv Monde : Gafari Adéchokan : “Talon a peur de quitter le pouvoir”
Des acteurs politiques et des organisations de la société civile ont vivement critiqué la promulgation du nouveau Code électoral. Ils estiment que les modifications apportées lors de son amendement sont qualifiées de “crisogène” et de texte médiocre qui ne mérite pas d’être adopté au Bénin. L’honorable Gafari ADECHOKAN, député du parti Les Démocrates, a exprimé ces préoccupations lors de son passage dans l’émission “La Position” sur Guérite TV Monde. Selon lui, la majorité au pouvoir cherche à exclure une fois de plus l’opposition des prochaines élections générales. Les critiques portent principalement sur des aspects tels que l’obligation d’obtenir 20% des voix dans les 24 circonscriptions électorales pour siéger à l’Assemblée Nationale, le taux de parrainage porté à 15%, et les conditions d’accord de gouvernance.
L’honorable Gafari ADECHOKAN a souligné qu’aucun des trois partis politiques actuellement représentés au parlement ne pourrait rassembler un tel pourcentage de 20% au niveau national, en se basant sur les résultats des élections de 2023. Selon lui, la majorité compte sur ces dispositions pour remporter les élections de 2026 et risque de conduire à une assemblée dominée par un seul parti. Il a également exprimé des inquiétudes quant à l’intention du Président Patrice TALON de se maintenir au pouvoir, affirmant que celui-ci craint de quitter ses fonctions et cherche à garantir ses arrières.
Membre d’un parti opposé à la gouvernance de Patrice TALON, Gafari ADECHOKAN a rejeté tout soutien à la candidature de l’homme d’affaires Olivier BOKO, qui est proche du Président. Il a soulevé la question de savoir s’il fallait refuser la continuité du pouvoir de Patrice TALON et accepter un candidat comme Olivier BOKO. Malgré parfois des désaccords entre L’Up-R et le Bloc Républicain, l’honorable Gafari ADECHOKAN estime qu’il est difficile d’imaginer un accord de gouvernance entre Les Démocrates et le BR, qui soutient les actions du chef de l’État. Le parti Les Démocrates travaille donc à éviter les problèmes liés aux documents caducs lors des prochaines élections. N’ayant pas de représentant au sein des institutions chargées de l’organisation des élections, ils comptent sur la souveraineté du peuple pour empêcher l’utilisation abusive du pouvoir politique contre le peuple.
KLM