Législatives de 2026 : Ahossi met au défi la mouvance d’avoir les 20% partout

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Depuis le 11 juillet 2025, conformément au Protocole additionnel de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le Code électoral béninois ne peut plus être retouché. Sauf si les parties parvenaient à un consensus. Ce qui semble une gageure. Or, depuis son adoption, des voix s’élèvent pour fustiger certaines dispositions de la loi, notamment celle relative à l’exigence pour chaque formation politique d’obtenir 20 % des suffrages exprimés dans chaque circonscription électorale avant de participer au partage des sièges aux législatives et communales de 2026. Aujourd’hui, face à l’inflexibilité de la Mouvance et la quasi.impossibilité d’une révision du Code électoral, quelle chance alors pour l’opposition béninoise, principalement le parti Les Démocrates de se tirer d’affaire ? Sur la web-télévision Guérite TV Monde dans l’interview matinale de l’émission Le Meilleur Réveil, le député Léon Comlan Ahossi se prononce.

Pour le deuxième vice-président du parti Les Démocrates, les dispositions “crisogènes” du Code électoral n’inquiètent pas l’opposition. La mouvance présidentielle ne dort pas non plus tranquille en ce qui concerne les 20 % des suffrages à obtenir dans chaque circonscription, selon le parlementaire de l’opposition qui martèle que : “quelles que soient les combinaisons, ils ne sont pas sûrs d’avoir les 20 % dans toutes les circonscriptions électorales”. Le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale insiste sur les 8ème et 16ème circonscriptions électorales dans lesquelles il n’est pas évident pour l’UPR et le BR, malgré un accord parlementaire, de valider 20% des suffrages exprimés.

Pour le député Ahossi, si l’opposition n’a pas les 20 % dans toutes les circonscriptions électorales pour les élections législatives et communales prochaines, il en sera de même pour la mouvance présidentielle, quelles que soient les alliances ou les accords parlementaires. Sur un probable accord parlementaire du parti Les Démocrates avec d’ autres formations politiques de l’opposition, le député élu du parti a fait savoir que les démarches sont en cours, mais rien n’est encore décidé pour l’instant. “L’accord, on l’avait déjà fait depuis 2023, mais on continuera à rechercher le consensus avec nos partenaires de l’opposition, mais ça donnera ce que ça donnera pour tout le monde”, laisse-t-il entendre.

Anselme ORICHA