Droit au but : Le triomphe d’une brave dame !

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Accablée de toutes parts pour une affaire biscornue de “co-directions frauduleuses”, Dandi Gnamou a réussi à sortir de la tourmente. Beaucoup la voyaient s’enfoncer dans le gouffre tant la méchanceté, qui caractérise les Béninois, lui a été appliquée. A forte dose. Ces derniers jours, ils en ont fait leurs choux gras. Surtout avec le recours inutile et insensé d’un député du parti Les Démocrates contre sa désignation à la Cour constitutionnelle. La pauvre! Elle n’a pourtant pas été condamnée par un Tribunal. Mais ses ennemis ont voulu interrompre son destin. Heureusement qu’elle a appris à faire preuve de résilience.

Dandi a eu une ascension fulgurante qui ne plaît pas à tout le monde! Nommée secrétaire générale de la Cour Suprême en 2020, elle n’a fait que deux ans à ce poste. En 2022, elle est propulsée présidente de la Chambre de contrôle des comptes des entreprises publiques à la Cour des comptes. Puis, un an après, elle atterrit à la Cour constitutionnelle. Un parcours élogieux pour cette brave dame que rien n’émeut. C’est surtout son silence qui inquiète ses détracteurs.

Ils doivent être atteints, avec la bonne nouvelle de la consécration de l’universitaire en tant que Professeur titulaire de droit public. Le Cames a enfin compris. Rien n’entache le talent de Dandi, ainsi que sa science. C’est plutôt une valeur qui mérite d’être portée. Première femme Professeur titulaire de droit public au Bénin, elle est montée en puissance pour devenir incontournable. Dandi Gnamou fait bien de relever cette pensée de Nelson Mandela qui la guide dans ses actions : « Ce qui compte dans la vie, ce n’est pas seulement d’avoir vécu. C’est la différence faite dans la vie des autres qui définit la vie que nous avons menée ». L’essentiel, c’est donc l’impact qu’elle a sur les personnes qu’elle inspire. Le verbiage peut continuer. Dandi avance sereinement.

Epiphane Axel Bognanho