Communiqué relatif aux publications sur des collègues de l’Ortb : Angela Kpeidja remet le Syntrap-Bénin à sa place
“Je constate que vous avez délibérément décidé de tronquer l’esprit de mon post.”
Après le communiqué du Syndicat National des Travailleurs de l’Audiovisuel Public (Syntrap-Bénin) qui la vise clairement, Angela Kpeidja a saisi le Secrétaire Général pour lui faire part de toute sa désolation. Elle estime que c’est plutôt lui qui remue le couteau dans la plaie. L’affaire étant déjà close.
Lisez plutôt…
Cotonou, le 6 Octobre 2022
KPEIDJA Angela
Journaliste/Cheffe Service Web de l’ORTB
Cotonou
A
Monsieur le Secrétaire Général du Syndicat
National des Travailleurs de l’Audiovisuel
Public (SYNTRAP-BÉNIN)
Cotonou
Objet : A/S de votre communiqué en date du 5 Octobre 2022
Monsieur le Secrétaire Général,
Je viens par la présente vous faire part de ma désolation après lecture de votre communiqué relativement à la publication sur des collègues à travers les réseaux sociaux. Vous avez manifestement voulu, une fois encore, me livrer à la vindicte populaire en ne faisant pas preuve d’exactitude dans la présentation des faits.
Le 22 Septembre 2022, j’ai effectivement alerté sur les réseaux sociaux étant appelée à la rescousse sur un fait d’intimidation et d’abus sur une ancienne stagiaire menottée au Tribunal d’Abomey-Calavi parce qu’ayant réclamé que le père de son enfant, un collègue de l’ORTB, prenne ses responsabilités en payant les frais d’entrée à la prématernelle de son fils. J’avais écrit exactement ceci : “Un de mes collègues de l’ORTB, ancien lead de 5 sur 7 matins, vient encore de frapper. J’ai été une de ses victimes, mais apparemment il n’a peur de rien. Les détails en cours…”. Donc, je n’ai jamais dit qu’il s’agissait d’un harcèlement sexuel comme vous avez fait remarquer dans votre communiqué. Je constate que vous avez délibérément décidé de tronquer l’esprit de mon post. Il s’agit d’une manipulation pour laquelle je pourrais être amenée à intenter des actions.
D’ailleurs, je ne comprends pas ce regain à revenir sur une affaire bouclée après les excuses du bourreau de l’ancienne stagiaire et l’intervention du Directeur Général pour un dénouement heureux. Votre motivation à réveiller une affaire dans laquelle le collègue est bien fautif, ne fait aucun bien à ce dernier. Il s’agit d’un communiqué non avenu et indigne du Syndicat que vous dirigez. Votre Syndicat est-il au service des travailleurs ? J’en doute fort. Puisque l’acte que vous avez posé, expose à nouveau vos collègues.
Je reconnais avoir été appelée par vos soins le 27 Septembre 2022 pour que je sois écoutée dans cette affaire. Mais je vous ai clairement fait savoir qu’il n’y a plus péril en la demeure et qu’il serait mieux, si vous insistez, que j’y sois avec le collègue incriminé. Par la suite, vous n’êtes plus revenu sur cette audition à laquelle vous teniez. Au contraire, vous affirmez dans votre communiqué qu’il y une Cellule d’écoute et d’accompagnement chargée de connaître des sujets de diverses natures à l’interne. De quelle Cellule parlez-vous ? La même qui n’a jamais rien réglé.
Et puis, en tant que Syndicat, vous avez le devoir de défendre tous les membres de l’Office sans aucune distinction au lieu de remuer le couteau dans la plaie. Je ne me souviens pas avoir bénéficié ne serait -ce qu’une fois de votre assistance. Et pourtant, il y a des faits qui impliquent les collègues. Dans l’affaire du 1er Mai 2020, certains m’avaient vilipendée à travers des audios et des publications sur les réseaux sociaux. À l’époque, vous avez opté pour le silence. Et aujourd’hui, alors que le dossier actuel est clos vous surgissez avec un communiqué.
Par ailleurs, au cas où vous ne sauriez pas, je suis Présidente de l’ONG N’aie pas peur qui lutte pour la défense des droits des femmes.
Dans l’espoir que vous comprendrez que votre action ne fait qu’envenimer la situation, je vous prie de recevoir mes salutations respectueuses.
Angela KPEIDJA