Après leur échec aux législatives, Moele-Bénin, Udbn, Fcbe, Mpl… ça dort à nouveau !

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En dehors de communiqués pondus par les uns et les autres pour prendre acte de leur échec après les pourcentages ridicules obtenus, en termes de voix, aux législatives du 8 janvier 2023, plus rien depuis plus de deux mois chez ces ces politiques. Silence radio, plus d’actions ou d’activités sur le terrain, à part le parti Mpl qui a présenté à l’opinion publique un piteux tableau digne d’une partie de ” catch”.

Mais où sont donc passés Jacques Ayadji, président de Moele Bénin et les siens ; Cyrille Djikui de l’Udbn ; Paul Hounkpè de la Fcbe et Expérience Tébè du Mpl… ?

En plus de se faire rare sur la scène politique, ils semblent ne plus être intéressés par les sujets brûlants de l’actualité, qui parfois touchent la population ou une catégorie de cette population. Le drame de Dassa-Zoumè et ses épisodes, le sinistre dont ont été victimes les habitants de So Ava, le feuilleton de l’installation des députés de la neuvième législature, l’an II de l’incarcération de l’opposante Reckya Madougou, la journée internationale des droits des femmes ne sont-elles pas des occasions propices?

L’animation de la vie politique doit-elle se résumer aux élections pour que juste après tout s’éteigne de cette façon-là? Est-ce le choc des scores faits lors des législatives dernières qu’on continue de ruminer et de digérer ? Si oui, mais pour combien de temps encore ? Au-delà des activités externes, n’y a-t-il pas des activités internes liées à la vie de chacune des formations politiques ?

Après la page pas reluisante des dernières élections, n’y a-t-il pas de congrès à organiser pour remobiliser la troupe, renouveler et renforcer les instances ou définir éventuellement d’une fusion ? Va-t-on attendre à nouveau la veille des prochains scrutins pour se présenter aux populations ? Ne dit-on pas que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt et qui veut voyager loin ménage sa monture ? C’est vrai, les élections générales de 2026, c’est encore loin, mais l’animation de la vie politique n’est-elle pas au quotidien ?

Latifath KOWENOU