Droit au but : L’arbitrage de la honte!
En quête de répit ces derniers temps, je pensais pouvoir prendre du plaisir à Grand-Popo. J’étais au commentaire du match Loto Popo Fc-Coton Fc, le duel des nouveaux riches. Mais j’en suis sorti déçu et triste. Ce n’est pas le spectacle qui m’a déplu. Loin de là ! Mais plutôt l’arbitrage de Louis Houngnandandé. L’homme nous a vraiment eus, nous qui voulions suivre un grand match officié de façon impartiale.
Il ne punit pas Rodrigue Fassinou qui a été auteur d’un attentat sur un joueur de Coton Fc. Ce qui aurait pu l’empêcher de finir le match puisqu’il a reçu, dans la foulée, un jaune sur une contre-attaque fulgurante du club de Ouidah. Il refuse un but pourtant valide à Loto Popo Fc. Là, il a été induit en erreur par son assistant, Amédée Affognon, qui rêvait sans doute. Et le comble, il siffle un pénalty inexistant au profit de Coton Fc. La faute étant commise hors de la surface de réparation.
Le mauvais arbitrage de Houngnandandé a donc eu un impact sur le résultat du match le plus important de la saison. Un match qui pourrait décider du futur champion ! Je suppose qu’il s’est trompé de bonne foi. Si c’est le cas, il est donc incompétent. Sinon, comment comprendre qu’il siffle un coup franc puis se ravise pour désigner le point de penalty sans aucune certitude ? Comment peut-il être en train de marcher alors qu’il y a une action décisive aux abords de la surface de réparation? Est-il limité physiquement pour ne pas être proche des actions ? Alors, que cherche-t-il sur un match de ce niveau ?
Et dire qu’il est l’arbitre béninois le plus coté en ce moment. C’est même l’un des rares arbitres Élite B au Bénin ! Je comprends pourquoi la Commission des arbitres de la Caf traine les arbitres béninois sur les tout petits matchs. C’est parce qu’ils n’ont pas le niveau. Et le grade Élite A qui pourrait leur permettre de faire les gros matchs sur le continent et surtout la Can, est inatteignable pour eux. Ils préfèrent exceller dans la médiocrité au plan domestique sous la houlette d’un allogène. Mais ça leur va si bien.
Epiphane Axel Bognanho
