A l’issue du vote qui a vu le député Louis Vlavonou reconduit à la tête de l’Assemblée nationale du Bénin, ce sont les journalistes accrédités au Parlement qui seraient les premiers à grincer les dents. Et pour cause. Tellement la pilule à eux servie par la huitième législature a été si amère qu’ils auraient, pour la plupart, souhaité un changement de situation; c’est-à-dire voir un nouvel homme à la tête de l’institution. Mais puisque ce n’est pas le cas, le maintien de Louis Vlavonou au poste de président annonce la prolongation du chemin de croix imposé à la presse parlementaire, ces quatre dernières années.
Vidés de la cabine de presse, ces professionnels des médias devront continuer à collecter l’information relatives aux sessions parlementaires via les plateformes ou canaux mis en place par l’Assemblée nationale. Une humiliation qui met en colère ces femmes et hommes des médias.
Autrefois, les Journalistes parlementaires avaient toutes leur place au Parlement. Sous la présidence Vlavonou, ils sont des moins que rien. Peut être qu’avec l’entrée désormais de l’opposition au sein de l’Hémicycle, les lignes vont bouger. Et il le faut absolument !
Charles Alban Dahoui