Supposé différend entre le Dgpr Soumaila Yaya et un agent de la Police Républicaine: Le frère du Capitaine Cassim Assani écrit à Sacca Lafia
Supposé différend entre le Dgpr Soumaila Yaya et un agent de la Police Républicaine
Le frère du Capitaine Cassim Assani écrit à Sacca Lafia
Libreville, le 10 mai 2020
ASSANI ABDOU GANIYI
Conducteur de taxi
Tél.: 0024106895858
Quartier: Lambaréné/Gabon
Objet: Sauver la vie du Capitaine ASSANI Cassim Adio
menacé de mort.
A monsieur Sacca LAFIA, Ministre de l’Intérieur
et de la sécurité publique
Monsieur le Ministre,
Par cette présente note, je viens en mon nom et au nom de tous mes frères vivant au Gabon, vous faire part d’une situation que je trouve inadmissible, à la limite injuste. Il s’agit du Capitaine ASSANI Cassim Adio, qui depuis quelques temps, subit de plein fouet les conséquences de l’ingérence incomprehensible dans sa vie privée, de son chef, le Directeur général de la police républicaine, Monsieur Soumaila YAYA. Des menaces téléphoniques, des audios laissés sur son téléphone, des brimades dans l’exercice de ses fonctions, une affectation injustifiée et fantaisiste, le DGPR fait de son mieux pour rendre la vie impossible à mon frère qui dit laisser tout à Dieu. Mais ne pouvant le voir souffrir autant, blessé dans sa dignité d’homme, j’ai pris la décision de vous écrire pour vous dire que monsieur Soumaila YAYA s’est arrogé des droits qui vont au delà de ses fonctions en tant que Directeur général de la police républicaine. Il ne lui appartient pas de donner à un policier sous ses ordres le genre de femmes qu’il doit épouser. Depuis quand, en plus de servir son pays, il est mentionné que votre supérieur doit vous imposer la femme de votre vie? Tout ceci relève d’un manque de respect total à la vie privée d’autrui et d’une injure portée à la dignité d’homme du capitaine ASSANI Cassim Adio.
De quoi s’agit t’il réellement? Mon frère s’est marié à une première femme qui s’est révélée au fil des années, être un danger pour lui compte tenu de nombreuses situations qui ne sauraient être mentionnées ici. Il a décidé de s’en séparer, l’affaire est même pendante devant la justice béninoise. Il s’est remarié avec une autre, selon les règles en la matière. Mais l’épouse éconduite, étant proche du DGPR, est allée se plaindre à ce dernier, qui a ordonné à mon frère de la reprendre au risque de passer de sales moments. Et depuis le mois de novembre, que le DGPR s’est incrusté dans cette histoire, il refuse de s’en aller, faisant passer au capaitaine ASSANI de pires moments. Malgré toutes les démarches opérées par des membres de notre famille pour lui faire comprendre que la femme qu’il défend n’est plus en odeur de sainteté avaec la famille, il continue de faire pression sur notre frère. Les pressions qu’il exerce sont telles que mon frère s’est retrouvé à suivre des soins psychiatriques pour éviter le pire. Aujourd’hui, en tant que membre de la famille,je me sens investi du devoir de protéger mon frère, dont la vie est menacée. Et même si le capitaine ASSANI Cassim pense que ce genre d’affaire ne devrait pas être porté à votre connaissance, nous autres prenons la liberté de le faire afin que justice soit rendue. La vie de mon frère et celle de son épouse sont menacées par le DGPR qui utilise tous les moyens en sa possession. Il a dit dans des audios que nous disposons, qu’il lâchera l’affaire que lorsque le capitaine ASSANI quittera sa nouvelle épouse. Cette affaire relève strictement du cadre privé et familial et le DG de la police républicaine ne doit pas s’ériger en agent matrimonial sous le fallacieux prétexte d’être proche de lépouse éconduite.
Monsieur le ministre, Nous sommes à chaque fois craintifs à chaque coup de téléphone du capitaine ASSANI pour nous dire le calvaire qu’il dit et comment sa petite famille et lui risquent de ne pas sortir de cette situation cauchemardesque. Il est même menacé de radiation par son chef qui a déjà mis son plan en exécution en l’affectant dans le nord du pays, du jour au lendemain.
Monsieur le ministre, à l’étape actuelle des choses, vous êtes la seule personne capable de régler cette affaire une fois pour de bon. Nous appelons l’opinion nationale et internationale à témoin de ce que tout ce qui pourrait arriver à notre frère et sa famille, serait de la responsabilité de Soumaila, YAYA, DG de la police républicaine. La vie de mon frère se trouve entre vos mains, Monsieur le Ministre. Il appartient à vous seul de mettre fin à cet abus d’autorité qui ne saurait être toléré dans un pays de droit et de justice comme le Bénin
Dans l’espoir d’une suite favorable à notre requête, veuillez agréer Monsieur le Ministre, nos sincères salutations