Soutenance de thèse en entomologie médicale à l’Uac : Yao Lenucthadius Houessou décroche son doctorat avec brio
(Il propose une solution biologique pour guérir le paludisme)
Yao Lenucthadius HOUESSOU a présenté les résultats de ses recherches de thèse aux membres du jury, ce lundi 23 octobre 2023 à l’Université d’Abomey-Calavi. Après Un travail très apprécié par le jury qui a donné une mention très honorable à l’impétrant.
Un nouveau moyen de lutte contre le paludisme au Bénin, en Afrique et dans le monde est mis en valeur dans les travaux de recherches pour la soutenance de la thèse par monsieur Yao Lenucthadius HOUESSOU. Désormais docteur, c’est son audace de recherches et surtout dans un domaine d’utilité publique pour les populations africaines victimes du paludisme qui lui vaut le titre. “UTILISATION DU PHYTOPLANCTON SCENEDESMUS QUARDRICAUDA POUR LE CONTRÔLE DES LARVES DE ANOPHELES GAMBIAE. C’est ce titre à caractère scientifique que porte le document qui a présenté et défendu devant le jury ce lundi 23 Octobre 2023 dans les locaux de l’Université d’Abomey-Calavi. Son investissement qui le fait désormais membre du cercle très fermé des chercheurs et professeurs des Universités du Bénin et du CAMES lui a pris des années de recherches et d’expériences dans les laboratoires de l’Université d’Abomey Calavi. Ces travaux de thèse ont été coordonnés et dirigés par Docteur Armel DJENONTIN, Maître de Conférence des Universités du CAMES. Les différents résultats de recherche ont été présentés au jury présidé par le Professeur Lamine BABA MOUSSA en présentiel et en visioconférence.
Outre la moustiquaire imprégnée, les insecticides, pesticides et les moyens physiques connus pour lutter contre le paludisme, l’impétrant s’est donné pour objectif de trouver un moyen biologique pouvant diminuer les taux de mortalité dus au paludisme en éliminant les larves d’anophèles gambiae, principal vecteur du paludisme au Bénin. Des observations, apports, critiques ont été faits pour saluer l’audace, encourager les recherches de l’impétrant et valoriser ses travaux de thèse qu’il vient ainsi de défendre avec brio. Yao Lenucthadius HOUESSOU, après l’exercice de la synthèse de sa thèse en langue locale Kotafon, la délibération du jury le fait docteur avec une mention très honorable. Fierté et reconnaissance divine déterminent l’émotion du Dr. Yao Lenucthadius HOUESSOU et de ses parents.Ce doctorat est la continuité des recherches et expériences dont le but est d’éradiquer le paludisme du monde.
KLM
