Résultats de l’audit-état des lieux dans les communes de Cotonou, Covè et Djougou: L’Ancb veille à la bonne gestion des conseils communaux
Résultats de l’audit-état des lieux dans les communes de Cotonou, Covè et Djougou
L’Ancb veille à la bonne gestion des conseils communaux
Les Elus français d’origine béninoise (EFOB) ont procédé le vendredi 30 octobre dernier à la présentation des résultats d’audit-état des lieux des communes de Cotonou, Covè et Djougou. Cette deuxième mission des EFOB après celle de 2018 a permis à la délégation de prendre connaissance de l’environnement d’exercice des trois communes puis d’analyser le cadre législatif et réglementaire de leurs compétences.
Ida Sagbo
Partage des résultats de la deuxième mission d’audit-état des lieux, qualité dans les communes de Cotonou, covè et djougou : c’est le contenu de la rencontre d’échange des élus français d’origine béninoise avec les hommes des médias.
Cette délégation a eu pour mission de prendre connaissance de l’environnement d’exercice des 3 communes puis analyser le cadre législatif et réglementaire de leurs compétences. Pour le chef de la délégation des EFOB Michel PADONOU, pour que les communes servent les populations, il faut des compétences. Et ces compétences existent mais à des degrés de performances divers. “Sur le top management et généralement au très haut niveau universitaire, les agents d’exécution mériteraient de bénéficier de formations continues pour hausser leur niveau de compétence au service des populations. Durant la mission, nous avons rencontré des agents dévoués, très dévoués qui ne demandent qu’une chose: pouvoir mieux faire encore. C’est en cela que la mission de l’élu devient une tâche essentielle pour mettre en place tous dispositifs de formation en qualification, en requalification pour permettre aux agents de travailler au bénéfice des populations”, a-t-il déclaré.
“En 2018, les EFOB avaient sollicité l’attention des autorités en ce qui concerne les pièces d’état civil. Nous réitérons cette demande avec d’autres éléments d’entrée. Car l’Etat civil est un document sans lequel l’individu existe ou n’existe pas. C’est un document déterminant de tous les actes administratifs que toute personne peut constituer. Par conséquent, il sera nécessaire que l’Association Nationale des Communes du Bénin ( ANCB ) et les Elus Français d’Origine Béninoise s’emparent de cette question extrêmement importante et qu’avec l’État et le législateur il soit envisagé un moratoire pour ne pas faire peser sur le citoyen le coût de la reconstruction d’un nouvel Etat civil”, a-t-il poursuivi.
Le Secrétaire Général Is-deen OUARI et le chargé de communication des EFOB Olivier SEGBO quant à eux ont confié : ” les 3 jours d’audit nous ont permis d’atteindre notre objectif. En 2018, L’ANCB et le ministère de la décentralisation a réalisé une restitution et certaines recommandations ont été mises en exécution”. “Les communes disposent de réelles compétences. La réduction des comptes et les calendriers du processus budgétaire sont respectés dans toutes les communes visités”, ont-ils complété.
D’autres observations et recommandations ont été également énumérées au cours de la rencontre. Au nom de l’autorité, le directeur du cabinet du Président de l’ANCB, Raoul EZIN, n’a pas manqué de remercier la délégation pour la disponibilité dont elle fait montre depuis la signature en 2018 de la convention de partenariat entre leur association et la faîtière des communes du Bénin.
“Nous avons renouvelé les conseils communaux il y a de cela quelques mois. Donc c’était utile pour l’ANCB de solliciter l’expertise de nos frères vivants dans l’Hexagone en ce moment délicat et très sensible de l’histoire de la décentralisation au Bénin pour regarder en bon qualiticien la gouvernance locale telle qu’elle est mise en oeuvre au Bénin”, a-t-il ajouté.