Participation à la présidentielle de 2026 : Yayi et Les Démocrates en difficulté ?

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Le sujet fait débat dans plusieurs cercles. Les Démocrates parviendront-ils à désigner leur duo candidat pour la présidentielle d’avril 2026 ? Dans une adresse diffusée jeudi 11 septembre 2025, sur les réseaux, le président du parti et ancien chef de l’État, Yayi Boni semble lever le doute. « Je vous rassure que le processus est en cours au sein de notre parti politique. Le président ne choisira personne de manière solitaire. Je vous donne cette assurance », a-t-il déclaré. « Nous avons des instances qui vont se retrouver. Et (…) nous sommes en train de mettre en place des comités ad’hoc qui vont nous aider à cet effet », a ajouté le leader charismatique du parti LD.

Cependant, si les inquiétudes sont dissipées d’un côté, d’un autre, la préoccupation est tout autre. Une chose est de parvenir à désigner le duo devant porter les couleurs du plus grand parti de l’opposition, mais l’autre chose est que ce duo obtienne les 28 parrainages exigés par les textes électoraux. Rien n’est encore sûr pour les Démocrates. Pour l’heure, le parti fait l’effort de résister à une tempête qui visiblement semble le déstabiliser. Au cours de sa sortie médiatique, la semaine écoulée, Yayi Boni l’a fait savoir. Même s’il a félicité les 28 députés et salué leur fidélité au parti, qui cadre avec la volonté populaire, beaucoup se demandent jusqu’à quand cette fidélité affichée aux yeux de l’opinion ? La posture de l’ancien président de la République dans la vidéo diffusée jeudi dernier ne laisse-t-elle pas transparaître un sérieux malaise au sein du parti de l’opposition ?

Ce qui est sûr, avec les enjeux de 2026, le parti Les Démocrates et certains de ses leaders au Parlement sont à la croisée des chemins. Ce facteur constituerait-il une menace pour la solidité du parti avant ou après le dépôt des candidatures pour la course à l’élection présidentielle de 2026 au Bénin 2026 ? En politique, plus est en période electorale, tous les calculs et coups sont permis, diraient certains observateurs et analystes.

La Rédaction