Pardon ! Au nom de l’innovation, laissons les réformes s’opérer à l’Injeps

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Pardon ! Au nom de l’innovation, laissons les réformes s’opérer à l’Injeps

Les anti-réformistes, ceux-là même qui ont la critique facile, semblent poser désormais leurs valises à l’Institut national de la jeunesse, de l’éducation physique et des sports à Porto-Novo. Et depuis quelques jours, ils excellent malheureusement dans ce qu’ils savent faire le mieux, à savoir : dénigrer, saboter, bref, déconstruire tout ce qui prend l’allure du beau et du bon. Oui, depuis quelques jours, ça pollue et souille la toile. On en lit, avec grande désolation, des vertes et des pas mûres.

Nommé en conseil des ministres et installé dans ses fonctions, il y a peine 18 mois, le Directeur de l’Injeps qui imprime sa marque à ce haut lieu du savoir, conformément à la vision au sommet de l’État, subit déjà de lynchages médiatiques.

Loin de moi toute idée de prendre la défense d’un BAC+40 ou plus 50, avec lequel je n’ai pas d’atomes crochus. Mais, il faut avouer tout de même, pour l’observateur que je suis, et des témoignages éloquents glanés ici et là, que ce qui dérange véritablement, ce sont les nobles réformes, les idées novatrices du professeur Jean Marie Falola, Directeur de l’Institut, qui se heurtent donc à la perception et aux pratiques moyenâgeuses, antiques et rétrogrades de certains acteurs, tapis dans l’ombre.

Sinon, alors créé dans les années 70, n’est-il pas temps d’injecter du sang neuf à l’Injeps afin de le dynamiser et l’adapter aux défis actuels?

Alors que l’année académique était élastique et tout est désormais mis en oeuvre pour qu’elle soit bouclée à temps avec la distribution des attestations aux étudiants, cela n’est-il pas à saluer et encourager ?

Lorsque les années antérieures ce sont les étudiants mêmes qui allaient chercher leur lieu de stage avec tout le flou autour, et qu’on on en vient à changer la donne et à gérer dorénavant tout dans la transparence, en quoi a-t-on péché ?

Si à la suite de l’initiative gouvernementale des classes sportives et culturelles, un dirigeant décide de saisir cette opportunité en vue de l’insertion de ses étudiants spécialisés d’une part, en Éducation Physique et Sport, en Entraînement sportif, et d’autre part en Recreologie, en Adragogie, en Entrepreneuriat et en Développement communautaire, où est son tort?

Peut-on rêver mieux quand on se rend compte qu’ une bonne fondation est en train d’être mise en place, sans tapage, pour que l’Injeps puisse redorer son blason et contribuer réellement au développement des sports au Bénin, et surtout, à travers ses techniciens qu’il forme, participer à l’amélioration des performances de nos athlètes et équipes aux plans national, continental et mondial ?

Autant de chantiers ouverts en si peu de temps, mais que la Béninoiserie risque de faire péricliter si on n’y prend garde.

Il se raconte même que le professeur Falola depouillerait l’Académie de l’Injeps de ses prérogatives au sujet des calculs de notes des étudiants. Mais n’est-ce pas le même qui, dans une note de service en date du 8 juillet, a installé une Commission chargée d’apurer, je dis bien d’apurer les résultats académiques du premier semestre de l’année 2019-2020? N’est-ce pas là encore une preuve manifeste du souci de l’équité et de transparence ?

C’est normal ! Quand tout ça vient bousculer les vieilles habitudes, il y a bien des raisons que ça braille.
Certes, ça fait mal, mais c’est pour le bien de l’Injeps et de ses étudiants.

Attention donc à ne pas casser le thermomètre pour cause de fièvre ou jeter le bébé avec l’eau du bain.

J’ai dit!

Chamss-Deen BADAROU