Opinion de Edmond Ayindé : L’assurance…!
“Le manque d’assurance est signe de faiblesse de caractère.” Moses Isegawa,
L’assurance étant la confiance en soi. La réputation, l’honnêteté, l’intelligence, la capacité d’être digne de respect facilite l’assurance en soi. Dans la vie, il faut avoir de l’assurance, croire en ce qu’on dit, rassurer de ce qu’on fait, faire les choses dans l’équité et le respect de l’autre. On n’a pas d’inquiétude quand on a de l’assurance. Celui qui a de l’assurance présente aux yeux des autres un visage calme, une tranquillité d’âme que n’altèreraient ni les souffrances ni les malheurs de la vie ; une assurance de soi qui lui confère une sérénité et le distingue de la foule. Il sort de la marmaille agitée, angoissée, versatile des hommes. L’homme qui a l’assurance de soi fait preuve d’une cohérence intérieure et d’une conviction inébranlable qui commandent sa vie et sa pensée. L’homme sans assurance est caractérisé par l’angoisse, l’inquiétude, le tragique, le drame, le désespoir, la culpabilité permanente. Il se voit jeté dans un monde injuste, il croit être exposé et condamné. Ce manque d’assurance lui fait croire que tout ce qui lui arrive est du fait des autres. Il est sous emprise.
Nous allons embrayer sur ce mot pour parler de nous-mêmes, de notre vie, de l’assurance de vivre longtemps. Il y a un paramètre : l’assurance de la solidarité, l’assurance de la confiance mutuelle. Nous sommes en Afrique, une Afrique de solidarité. L’assurance maladie, l’assurance vie, nous l’avons enseignée aux autres mais où en sommes-nous aujourd’hui ? Nous faisons des tontines pour faire des réalisations. On cotise de l’argent en week-end ou en fin de mois que nous mettons à la disposition de celui qui en a besoin tout de suite, et il l’utilise. Nous avons des frères malades, en difficulté de se soigner. Nous ne sommes pas capables de sauver ces vies. Nous avons à réfléchir et régler cette question d’assurance vie, d’assurance maladie pour nos compatriotes. Pour soigner les nôtres qui sont malades qui ne peuvent pas se prendre en charge, on n’a pas besoin de faire de grandes écoles pour agir. Il nous faut régler la question de l’assurance maladie. Donnons à chacun sa carte d’assurance. Il y a longtemps que ça dure dans tous les pays d’Afrique. Le Bénin a commencé quelque chose, mais je peine à comprendre pourquoi ça traîne et pourquoi les gens n’ont pas encore leur carte? Qu’est-ce qu’il faut faire pour l’avoir ? Ils sont en train de mourir en masse. Il faut régler la question de l’assurance maladie ! Rassurez-nous. Sauvons la vie. Et chaque africain est prêt à cotiser. Nous avons mis l’accent sur l’assurance véhicule. Tout le monde le fait. On n’est pas capable de régler l’assurance maladie. Je laisse chacun face à sa conscience. Incapable ! On tourne en rond, comme des cafards asphyxiés. Laissons cette question de recensement ou d’identification de pauvres extrêmes et autres… Tout le monde est vulnérable sur ce tableau. Démarrons quelque chose pour tous, et le reste on verra.
Jeunesse africaine, nous devons avoir de l’assurance. Notre réputation, notre capacité d’être digne de respect et notre intelligence doivent nous amener à faire de grandes choses, et vite. L’assurance maladie est une urgence. Nous devons régler ça. On doit cotiser tous dans un panier commun pour aller au secours des vulnérables. Ça nous permet de régler le plateau technique, de régler cette question démographique qu’on s’efforce de nous imposer. Quand on nous parle du dividende démographique, je me demande de quoi on parle?
Africains, debout pour l’assurance maladie, et réglons cette question définitivement.
Une réflexion de 4h du matin
Bonne méditation