Malgré la lutte enclenchée par le gouvernement : Le trafic des faux médicaments ne faiblit pas
Au Bénin, le trafic des faux médicaments reste un fléau qui compromet la santé publique, malgré les efforts considérables déployés pour l’éradiquer. La prolifération de ces médicaments de contrefaçon, souvent de mauvaise qualité, et dangereux pour la santé, continue de mettre en danger la vie des Béninois. Malgré les campagnes de sensibilisation et les actions répressives menées par les autorités, le commerce illicite de ces produits pharmaceutiques persiste.
Face à cette situation alarmante, il devient impératif de traquer et de décourager à jamais les trafiquants et leurs complices. Les mesures actuelles, bien qu’importantes, semblent insuffisantes pour endiguer ce phénomène. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de renforcer les renseignements efficaces aux frontières, points d’entrée stratégiques par lesquels ces faux médicaments inondent le marché béninois. Une meilleure coordination entre les forces de l’ordre et les services de douane pourrait permettre d’améliorer la détection et l’interception de ces produits illégaux.
Cependant, un autre obstacle majeur freine la lutte contre ce fléau : la résistance de certains individus et groupes qui sabotent les actions et réformes mises en place par le président Patrice Talon dans le secteur pharmaceutique. Malgré les efforts du gouvernement pour réglementer strictement le secteur et garantir des médicaments de qualité aux citoyens, des acteurs malveillants continuent de saper ces efforts pour leurs propres intérêts financiers. Ces actes de sabotage non seulement entravent le progrès, mais exposent également la population à des risques sanitaires accrus.
Le président Talon doit, par conséquent, intensifier les réformes et appliquer des sanctions sévères contre ceux qui alimentent cette pagaille. La mise en place d’un cadre légal plus strict et de contrôles rigoureux est essentielle pour restaurer l’ordre et assurer que tous les Béninois aient accès à des médicaments sûrs et efficaces. La lutte contre le trafic de faux médicaments ne doit pas seulement être l’affaire du gouvernement, mais également celle des citoyens, des professionnels de la santé et de la société civile, tous unis pour un Bénin en meilleure santé.
Enfin, il est urgent de redoubler d’efforts pour éradiquer le trafic de faux médicaments au Bénin. Cette lutte ne peut être gagnée qu’à travers une action concertée et déterminée, avec des sanctions exemplaires contre les contrevenants et un soutien massif aux réformes du président Talon. La santé de la nation en dépend.
Chamss-Deen BADAROU
