LUTTE CONTRE LA TRAITE DES ENFANTS: LA POLICE PROTÈGE UN TRAFIQUANT A HOUEDOMEY

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Lutte contre la traite des enfants

La Police protège un trafiquant à Houédomey

Le parlement béninois ayant adopté des lois contre la traite des enfants, tout trafiquant reconnu doit subir la rigueur de cette loi. Malheureusement, il se trouve certains OPJ qui protègent allègrement ces trafiquant les encourageant ainsi à persévérer dans cette sale besogne. C’est le cas d’une dame que le commissaire du commissariat d’arrondissement  de Houédomey dans la commune de Dangbo protège, exposant ainsi ceux qui ont fait la dénonciation. De quoi s’agit-il en réalité ? Une dame reconnue experte dans le trafic d’enfants vers le Nigéria a été dénoncé par son beau frère. La dénonciation une fois tombée sur la table du procureur a reçu écho favorable du procureur par un soit-transmis pour l’ouverture d’une enquête judiciaire. Dans le même temps, certains parents dont les enfants ont rejoint le grand voisin de l’Ouest par le biais de ladite dame sont allés déposer une plainte contre elle au centre social de Dangbo et au commissariat d’arrondissement de Houédomey. Elle n’a jamais répondu aux différentes convocations. Mais un jour, les parents des enfants ont réussi à lui mettre la main dessus et l’ont confié au chef du village d’Agbanta qui à son tour l’a remis au commissariat. Après 24h de garde à vue et audition, le commissaire l’a libéré sous prétexte que la dame ira au Nigéria ramener  les enfants. Quelques jours après, c’est le commissaire qui appelle l’un des parents leur demandant de venir chercher un enfant qu’elle aurait ramené après lui avoir dit de rentrer. Or, le procureur de la république près le tribunal de première instance de première classe de Porto-Novo a par soit-transmis No 4176 du 9 janvier 2020 demandé l’ouverture d’une enquête judiciaire. Pourquoi le commissaire va-t-il libérer la dame sans faire le dossier judiciaire et envoyer au tribunal alors que des enfants sont toujours gardés par la dame au Nigéria ? Aux dernières nouvelles, la dame n’est plus au pays et le seul enfant ramené du Nigéria se trouve à Cotonou dans un centre d’accueil où le commissaire l’a amené. Le DGRP YAYA SOUMAILA est invité à fouiller ce dossier pour le bonheur des parents qui ne cessent de pleurer leurs enfants. Nous y reviendrons !

Aimé SODJINOU