Le gouvernement tape du point sur la table : Les boissons alcoolisées en sachet sur les traces des faux médicaments

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Depuis quelques semaines, le gouvernement béninois, par l’intermédiaire du ministère du Commerce, a lancé une offensive vigoureuse contre les vendeurs de boissons alcoolisées en sachet. Ces boissons, souvent importées de manière frauduleuse et sans aucun contrôle de qualité, posent un grave problème de santé publique.

Les boissons alcoolisées en sachet sont devenues un phénomène inquiétant dans le pays. Importées illégalement, ces boissons échappent à toute forme de régulation et de vérification de la qualité. Les consommateurs, souvent attirés par le prix bas, sont les premières victimes de ces produits douteux. Les conséquences sur la santé sont multiples et graves : intoxications, maladies hépatiques, et autres complications médicales ne cessent de se multiplier.

Face à cette situation alarmante, le ministère du Commerce a pris ses responsabilités. En collaboration avec la police républicaine et les agents des douanes, une campagne de répression des vendeurs de boissons alcoolisées en sachet a été lancée. Cette campagne se veut aussi déterminée que celle menée contre les vendeurs de faux médicaments, une lutte qui a déjà montré son efficacité avec de lourdes sanctions à la clé pour les contrevenants.

Les autorités béninoises n’ont pas lésiné sur les moyens pour éradiquer ce fléau. Les opérations de saisie et de destruction de ces produits se multiplient sur l’ensemble du territoire. Les vendeurs pris en flagrant délit risquent des sanctions sévères, allant de lourdes amendes à des peines de prison. Ces mesures dissuasives sont nécessaires pour endiguer la prolifération de ces boissons dangereuses.

Le parallèle entre les boissons alcoolisées en sachet et les faux médicaments est frappant. Dans les deux cas, les produits sont importés illégalement, vendus sans contrôle de qualité, et représentent un danger mortel pour les consommateurs. La détermination des autorités centrales et des services déconcentrés à combattre ces fléaux est donc essentielle pour protéger la santé publique.

Chamss-Deen BADAROU