Refusant d’être oisifs et désœuvrés, certains jeunes s’adonnent à de petits métiers, aux fins de subvenir non seulement à leurs besoins personnels, mais aussi, à ceux de leurs familles.
Parmi ces jeunes figurent les laveurs automobiles qui, de nos jours, vivent un désarroi quasi-totale, du fait du manque d’engouement de la population face au lavage de leur moto ou véhicule, dans une structure de lavage. Les gens préfèrent, de plus en plus, laver eux-mêmes leurs engins, plutôt que de les confier à une structure digne du nom pour son entretien. Une situation qui impacte négativement le chiffre d’affaires de ces jeunes laveurs qui, autrefois, encaissaient beaucoup en matière de revenus liés à ce gagne-pain.
« Il n’y a pas d’argent dans le pays »,
affirme Wenceslas, un laveur automobile, tentant ainsi d’expliquer la situation, quoique peu convaincu de lui-même. Un argument que va appuyer NOUNADONDE, un autre laveur. « On ne trouve plus assez de boulot parce que les gens ne viennent plus vraiment. Ils n’ont pas d’argent ».
Cependant, à cette situation de morosité économique, s’ajoutent les nombreuses difficultés du métier y compris les accidents de travail. « Quand on lave les engins, on se blesse parfois les mains. Le comble, c’est qu’il y a certains clients qui nous injurient quand leurs engins ne sont pas bien lavés », nous a confié Wenceslas. « L’usage permanent du détergent rend désastreux nos mains et pieds. Mais, nous n’avons pas le choix, on fait avec », ajoute, pour sa part, le laveur NOINADONDE.
Au regard de toutes ces difficultés et péripéties, Wenceslas lui, ne compte pas faire long feu dans ce job.
« Je compte laisser ce métier un jour », a-t-il confirmé en souriant.
Néanmoins, quoique difficile avec de maigres revenus, il n’existe en aucun cas, de sot métier comme le dit couramment. Les jeunes doivent donc s’activer à professionnaliser ce métier, de laveur auto.
Evelyne DOSSOU