Électrification des voies secondaires de Parakou : La rue de Ganon plongée dans le noir

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La situation sécuritaire sur la voie bitumée menant au quartier Ganon, dans le premier arrondissement de Parakou, est préoccupante. Chaque semaine, des incidents de braquage et d’agression y sont signalés, mettant en lumière l’absence d’éclairage public sur cette route pourtant très fréquentée. La non-électrification de cette voie représente un risque constant pour les usagers, notamment les élèves, qui sont régulièrement la cible de malfaiteurs à la sortie des cours à 19 h. Cette situation alarmante appelle une réaction urgente des autorités compétentes.

Les habitants de Ganon vivent dans une crainte permanente lorsqu’ils doivent regagner leur domicile après la tombée de la nuit. La route, qui relie ce quartier à la double voie d’Albarika, est non seulement jonchée de nids-de-poule, mais surtout plongée dans l’obscurité, ce qui favorise l’insécurité. La population locale, en particulier les élèves qui empruntent quotidiennement cette voie, témoigne de leur calvaire. Justin Gbaguidi, élève au CEG Albarika, déplore : “La route qui mène à Ganon n’est pas du tout éclairée. Chaque soir, après les cours, nous devons nous regrouper pour traverser en toute sécurité. Récemment, l’un de nos camarades a été blessé sur le raccourci que nous empruntons pour rentrer plus rapidement”.

Waris Abdoul Idrissou, un autre riverain, partage également son inquiétude : “En plus d’être dégradée, la voie est complètement dépourvue d’éclairage public, ce qui aggrave les risques pour la population”. Armand Bossou, un habitant, ajoute : “À certaines heures, il est difficile, voire dangereux, de prendre cette route. Cela devient une véritable zone d’insécurité”.

Le problème de l’insécurité sur cette route n’est pas un cas isolé. Récemment, un élève du CEG Albarika a été attaqué et poignardé par un agresseur armé. Ce dernier est actuellement en soins intensifs à l’Hôpital d’instruction des armées de Parakou. Face à ces agressions répétées, les usagers lancent un appel pressant aux autorités locales pour qu’elles interviennent au plus vite.

Waris Abdoul Idrissou plaide : “Nous demandons aux autorités de bien vouloir nous venir en aide en électrifiant cette route, au-delà de sa dégradation actuelle”. Justin Gbaguidi renchérit : “Nous sollicitons l’aide des autorités béninoises pour que cette voie soit électrifiée, afin que nous puissions rentrer chez nous en toute sécurité après les cours”. Armand Bossou conclut : “Notre souhait est de voir cette route éclairée, afin que tous ceux qui l’empruntent puissent se déplacer en toute quiétude, sans craindre d’agression”.

L’électrification de cette voie est désormais une urgence pour assurer la sécurité des habitants de Ganon et des usagers. Il est essentiel que les autorités locales prennent rapidement des mesures pour répondre à ce besoin urgent, afin de restaurer la tranquillité et la sérénité dans cette zone.

Anselme ORICHA