Dégradation de la voie “Goudron Yayi Boni” : Un calvaire quotidien pour les usagers à Parakou
(Les autorités compétentes interpellées)
La route bitumée, communément appelée “goudron Yayi Boni”, est aujourd’hui dans un état de dégradation avancé, suscitant l’exaspération des usagers qui l’empruntent quotidiennement. Cette voie principale très fréquentée de la ville est désormais parsemée de nids-de-poule, rendant la circulation périlleuse, voire impraticable.
Nombreux sont les usagers qui témoignent des difficultés qu’ils rencontrent quotidiennement sur cette route. Francky Banton, un habitant de la ville, partage son calvaire : “Comme vous pouvez le constater, l’état de la voie est mauvais. Chaque fois que je passe par ici, je suis obligé de me rendre au garage. J’ai changé les amortisseurs à plusieurs reprises à cause de l’état de la route qui endommage ma voiture”. Face à cette situation, il va jusqu’à suggérer une solution désespérée : “Si on ne peut même pas refaire le bitume, qu’ils rasent la voie et la laissent en terre rouge, ce serait mieux”.
Un autre usager, Aboudou Raimi Sobabe, exprime son ras-le-bol : “La voie est totalement délabrée. On ne dirait même plus un goudron, ce ne sont plus des nids-de-poule, mais des nids d’éléphant”. Il décrit la difficulté à circuler, affirmant qu’ils “ne peuvent même pas rouler à 5 km/h. Nous souffrons”, a-t-il confié.
Cette souffrance est d’autant plus amère que la plupart des rues environnantes sont incluses dans le projet d’asphaltage en cours, tandis que la route Yayi Boni reste ignorée. Les habitants du quartier Amanwignon, dans le troisième arrondissement de Parakou, se sentent abandonnés, malgré leurs multiples appels à l’aide.
Le danger est omniprésent, particulièrement la nuit, comme le souligne Mabourouk Sinatoundo : “C’est vraiment désolant parce qu’il y a des nids-de-poule remplis d’eau. Pendant la journée, on arrive à les esquiver, mais la nuit, c’est dangereux. Nous sommes vraiment dans une situation délicate car les accidents ne manquent pas”.
Face à cette situation qui n’a que trop duré, les usagers implorent une intervention des autorités municipales et de l’État central. “Je demande à toutes les autorités de penser à la ville de Parakou. Il faut agir pour tous les usagers, surtout pour nous qui empruntons régulièrement cette voie”, plaide Mabourouk Sinatoundo. Aboudou Raimi Sobabe, quant à lui, interpelle les responsables avec une demande claire : “Nous implorons l’aide des autorités municipales et de toutes les bonnes volontés pour que cette voie soit réhabilitée”.
En attendant une réponse favorable à cette requête, les usagers de la route “goudron Yayi Boni” et les habitants du quartier Amanwignon continuent de vivre leur calvaire quotidien.
Anselme ORICHA