Après la désignation de Romuald Wadagni comme candidat de la mouvance : Le silence stratégique de Idji, Amoussou et Nago

La désignation de Romuald Wadagni comme candidat de la mouvance présidentielle marque une étape importante dans la recomposition politique en vue de 2026. C’est un choix qui confirme la volonté du président Patrice Talon et de son entourage de miser sur une nouvelle génération de dirigeants, avec un profil technocratique, rassurant pour les partenaires économiques.
Cependant, on note le silence de figures politiques majeures comme Kolawolé Idji, Bruno Amoussou et Mathurin Coffi Nago, alors que des acteurs, pas des moindres, même dans le camp de l’opposition ont déjà adoubé publiquement le veinard ministre d’État.
Ce silence peut être interprété comme une attitude d’observation stratégique : ces personnalités, toutes issues de la vieille garde politique, savent que chaque déclaration peut influencer l’équilibre fragile au sein de la mouvance.
Pour certains observateurs, il pourrait s’agir aussi d’un soutien tacite, car en politique béninoise, le silence vaut souvent approbation, surtout quand il n’y a pas de contestation ouverte.
À l’inverse, ce mutisme peut cacher une prudence calculée, ces leaders préférant attendre l’évolution du rapport de forces avant de s’afficher clairement.
En résumé, Romuald Wadagni bénéficie certes de l’appui officiel de la mouvance, mais l’attitude de ces grands ténors va peser lourd sur la cohésion et la mobilisation de l’électorat, notamment dans leurs bastions respectifs.
BCAR




