1ère édition du festival des masques de Porto-Novo : L’événement prévu du 2 au 4 août prochain

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(Un satisfecit décerné au maire Charlemagne Yankoty et son équipe)

Le jeudi 11 juillet 2024, la mairie de Porto-Novo a tenu une séance de reddition de comptes à la Maison des Jeunes de la ville. Cette rencontre, la première du genre pour l’année en cours, a réuni diverses personnalités, notamment des têtes couronnées, des conseillers municipaux et locaux, des représentants de la police républicaine et de la société civile.

Lors de cette séance, le maire Charlemagne Yankoty a prononcé un discours inaugural dans lequel il a mis en avant les réalisations significatives en matière d’infrastructures culturelles et d’industries culturelles et créatives de Porto-Novo de 2020 à 2024.

« C’est avec une grande fierté que je vous souhaite, au nom du Conseil Municipal, la bienvenue à cette première séance de reddition de compte de l’année en cours. Porto-Novo, notre ville, pleine d’histoire et de culture, est prête à dévoiler au monde ses trésors et à charmer par son authenticité et sa beauté. Notre amour pour notre ville et son riche patrimoine, a poussé la quatrième mandature, en relation avec la vision éclairée du Président de la République, son Excellence Patrice Talon, à œuvrer avec détermination pour la promotion de la culture et à bâtir une industrie culturelle solide », a déclaré l’autorité municipale en souhaitant la bienvenue à l’assistance à cet exercice de reddition de compte qui entre dans le cadre de la bonne gouvernance et de la participation citoyenne.

Le maire a souligné l’importance de la participation de Porto-Novo à la conférence annuelle des villes créatives de l’UNESCO à Braga, au Portugal, du 1er au 5 juillet 2024. Cette participation a permis de promouvoir Porto-Novo comme une destination culturelle de choix en Afrique. Des projets tels que la promenade lagunaire, le Musée International du Vodun en construction, et l’arène culturelle en gestation illustrent les avancées notables dans ce domaine.

Charlemagne Yankoty a également détaillé les efforts pour rénover plusieurs édifices historiques et les projets de restauration en cours, incluant la rénovation de seize places, parmi lesquelles les places Kpocomè, Déguècomè et Dossou Loko, grâce au financement du partenaire Cergy-Pontoise. Il a annoncé la première édition du Festival des Masques de Porto-Novo, prévu du 2 au 4 août 2024, grâce au soutien du gouvernement. « Nous avons réalisé d’importants efforts pour la mise en place d’une industrie culturelle et créative à Porto-Novo, englobant toutes les formes de production de produits culturels, respectant la chaîne de valeurs de la création à la fabrication, en passant par la communication et la distribution », a-t-il fait savoir.

Le maire a insisté sur la nécessité d’une bonne gouvernance pour assurer le succès des projets culturels. Il a évoqué la stratégie d’externalisation de la gestion des infrastructures culturelles et touristiques par des partenariats public-privé, afin de pérenniser les acquis et de garantir un entretien optimal des sites. « Porto-Novo est une invitation à un voyage dans le temps, une découverte de l’âme d’une ville qui a su préserver son patrimoine tout en se tournant résolument vers l’avenir. C’est une destination où le passé et le présent se rencontrent, offrant une expérience unique et inoubliable. »

Pour finir, le maire Charlemagne Yankoty a cédé la parole à Richard Hounsou, Chef du Service Culture et Patrimoine, pour un exposé détaillé sur les actions menées et les perspectives futures. Ça a été également un moment d’échange et de dialogue entre les populations participantes sur les questions de développement de la ville capitale.

Les participants ont unanimement salué cette initiative de la mairie, qui démontre un engagement clair envers la transparence et le développement culturel de la ville. C’est le cas de Laurent Koulio, qui s’est montré satisfait de l’exposé à eux présenté et surtout du thème choisi. Toutefois, il plaide pour une extension des réalisations dans d’autres arrondissements de la ville, car selon lui, la plupart des infrastructures culturelles sont concentrées dans le premier arrondissement.

Anselme ORICHA