Secteur funéraire au Bénin : L’État met fin à la pagaille

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Plus rien ne sera comme avant dans le secteur funéraire au Bénin. À travers le décret N°2024-991 en date du mercredi 19 juin 2024, portant réglementation du secteur funéraire au Bénin, le Chef de l’État Patrice Talon vient de mettre de l’ordre dans ce secteur. Désormais, au Bénin, l’inhumation d’un défunt est soumise à l’obtention préalable d’un permis d’inhumer, délivré par le secrétaire exécutif de la mairie du lieu de sépulture. Le décret précise également que l’inhumation doit se faire dans un délai de 30 jours après le décès, sauf prorogation accordée par le procureur de la République.

Par ailleurs, les cimetières seront ouverts de 8 heures à 18 heures tous les jours, avec des aménagements possibles en cas de nécessité, précise l’article 45 du décret. L’article 46 stipule qu’il est interdit aux enfants de moins de 12 ans non accompagnés, aux personnes en état d’ivresse, aux animaux, aux marchands ambulants ainsi qu’aux porteurs d’armes non habilités d’accéder aux cimetières.

En clair, le décret organise les activités liées à la conservation des dépouilles mortelles dans un funérarium, la gestion des cimetières, la sculpture sur pierre tombale, l’inhumation, la planification intégrale des funérailles, et les normes au sein des morgues. Grâce à cette réforme, le président Patrice Talon met fin à la pagaille ainsi qu’aux désordres dans ce domaine. Les pratiques inhumaines et malsaines autrefois courantes dans les morgues, telles que l’abandon des corps pour défaut de moyens, la confiscation des corps et les pratiques occultes dans les cimetières, seront désormais réprimées. Il est donc souhaitable que les autorités compétentes prennent leurs responsabilités pour l’application stricte du décret pour le bien de tous.

Anselme ORICHA