20% par circonscription électorale en 2026 au Bénin : David Biokou: “Du boulot attend l’Up-R et le Br”

0
462

Après le vote des députés à l’Assemblée Nationale, le contrôle de constitutionnalité par les sept sages et la promulgation par le Président de la République, le code électoral modifié est une avancée considérable pour le Bénin selon l’ancien député et acteur politique David Camille BIOKOU. Ce code consacre pour lui l’enracinement du système partisan. “Ma crainte était qu’après le Président Patrice TALON, les anciennes pratiques ne reprennent dans notre pays car certains acteurs politiques n’ont pas encore saisi et bien compris le bien-fondé de la réforme du système partisan”, a-t-il affirmé avant de préciser qu’on ne peut donc que saluer ce qui s’est fait avec le vote de ce nouveau code électoral. Ce code fait aussi une part belle à la fidélité politique et au vrai militantisme car on ne pourra plus assister à des démissions fantaisistes la veille des grands enjeux politiques comme cela se faisait par le passé, a poursuivi l’acteur politique. “Prenons date, l’opposition acclamera plus tard ce code”, a affirmé l’invité de Guérite Tv Monde. L’opposition actuelle doit s’estimer heureuse car aucun de leurs élus actuels ne peut, par exemple, parrainer un autre candidat que celui de leur parti et il y aura une certaine stabilité au niveau des partis politiques, a-t-il noté. Les dispositions du code, selon David Camille BIOKOU, s’appliquent à tous les partis politiques car rien ne prouve encore que les partis politiques de la majorité présidentielle comme l’UP le Renouveau ou le Bloc Républicain soient en mesure d’obtenir les 20% exigés dans toutes les circonscriptions électorales. Un autre point positif de ce code électoral soulevé par l’ancien député est, selon lui, “le début de rapprochement noté déjà au niveau des forces de l’opposition notamment entre la FCBE et les Démocrates”. Il salue l’avènement à travers ce code des partis véritablement nationaux qui sont obligés d’avoir un ancrage national et une présence significative dans tous les départements du Bénin. Pour l’ancien député BIOKOU répondant à la plateforme des organisations de la société civile qui réclame une seconde lecture du nouveau code, “elles n’ont qu’à rester dans leurs couloirs”, a-t-il martelé car on voit bien comment leurs membres finissent par tomber pieds joints dans la sphère politique. Pour finir, David Camille BIOKOU affirmera : “ce n’est pas parce que je suis de la mouvance présidentielle mais ce code électoral modifié est une bonne chose pour le Bénin”.

Max Gaspard ADJAMOSSI