Suscitations de candidatures pour 2026 : Tant que ”OB” lui-même ne se prononcera…

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Avec l’intervention de l’ancien député El hadj Yacoubou Malehossou concernant ce qu’il convient d’appeler la réaction de Olivier Boko sur sa candidature suscitée depuis plusieurs semaines par des personnes et mouvements de jeunes, beaucoup d’observateurs et analystes de l’actualité avaient pensé que c’est la fin de cette ”foire” précoce qui venait d’être sifflée. Erreur ! Les propos de l’ancien parlementaire qui rendait compte, il y a une semaine dans les médias, de la colère de M. Boko quant aux nombreux appels lui demandant de se porter candidat pour la succession de Patrice Talon à la présidentielle de 2026, n’ont guère émoussé les ardeurs. La preuve, le week-end écoulé, principalement ce samedi 15 juillet 2023, des manifestations ont été organisées entre autres à la place Lénine à Cotonou et dans un hôtel à Porto-Novo, en l’honneur de l’homme d’affaires Olivier Boko, ami personnel du chef de l’État.

L’évidence est là. Contrairement à l’écho positif qu’à reçu l’indignation du ministre d’État en charge de l’Economie et des finances, Romuald Wadagni, qui en premier a tapé du point sur la table pour tuer dans l’oeuf toute initiative du genre se rapportant à sa personne, les ” amis de OB”, si on peut les qualifier ainsi, eux autres foncent. La sortie du dignitaire musulman, ils n’en ont que faire !
À l’allure où vont les choses, à moins que Olivier Boko lui-même en personne réagisse suivant le format de l’Argentier national pour montrer vraiment son opposition à ces suscitations de candidature.

Au regard de la posture silencieuse qu’adopte ” OB” depuis des années au sein du pouvoir, c’est vrai, ce serait un miracle qu’il sorte pour se prononcer officiellement sur cette actualité. Mais ne pas le faire, c’est cautionner implicitement la chose, probablement avec un objectif derrière.

Ce qu’a dit en substance El Hadj Malehossou, il y a quelques jours

“Il faut les mettre en garde. Est-ce que je leur ai dit que je veux être candidat ? (…). Je peux dire que je suis son aîné, mais le jour-là, il m’a refoulé. Il m’a dit : Aladji, dites à vos gens de faire attention (…). Olivier Boko n’a pas dit à quelqu’un de le susciter”.
En tout cas, le temps permettra de situer l’opinion sur jusqu’où vont ces mouvements et s’ils sont épaulés ou pas dans cette trouvaille.

Chamss-Deen BADAROU