Dégradation des voies d’accès à Abogomè dans la commune d’Akpro-Missérété : Le maire Joseph Hounkanrin insensible

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À Abogomè, dans la commune d’Akpro-Missérété, circuler librement est un calvaire pour motocyclistes et automobilistes. La grande voie menant directement au marché de l’arrondissement et à l’école primaire, végète depuis plusieurs années dans un état piteux. La boue, les eaux stagnantes et les bosses sont constatées sur cette voie qui se dégrade davantage en saison de pluie. Les dernières pluies du mois de mars, font déjà des mécontents. Dame Sidonie, revendeuse et résidante dans l’arrondissement, confie avec désarroi que ‘’les eaux des précédentes saisons de pluie sont toujours présentes’’. Les quelques pluies récemment observées, se sont donc ajoutées. ‘’Un tuyau de la Soneb, cassé au beau milieu de la boue, favorise d’ailleurs l’humidité constante de la voie’’, a-t-elle renchéri. Dame Sidonie n’est pas la seule désemparée par cette situation. D’autres riverains témoignent également leurs difficultés quotidiennes, lorsqu’ils empruntent ce trajet. A en croire Paul, l’un des riverains, ‘’plusieurs véhicules s’enfoncent le plus souvent dans la boue’’. Un véritable bordel duquel, ils ressortent difficilement. Agacé par la situation, Didier, un infirmier, affirme avoir même ‘’remblayé la voie sous initiative propre, à l’aide du sable’’. Cependant, ce n’est qu’une solution de courte durée. Sommées d’amoindir les difficultés des usagers en aménageant cette voie, les autorités de la commune, n’apportent que rarement, de petites solutions à court terme. Remblayer cette voie juste avec du sable n’est en réalité pas l’idéal car, ce sables disparait très rapidement à la survenance d’une pluie, ne serait-ce qu’une petite, selon les riverains. “La mairie n’avance que comme argument, la limitation du budget’’, martèle un riverain. Les populations ayant ras-le-bol, crient à l’aide et invitent le maire de la commune, le secrétaire exécutif, le chef d’arrondissement d’Abogomè et tous les autres élus, à prendre leurs responsabilités.

Evelyne DOSSOU