Hamed Bakayoko, le modèle de dirigeant

ANGLE DE VUE

Hamed Bakayoko, le modèle de dirigeant

Hamed Bakayoko est désormais premier ministre, chef du gouvernement de la République de Côte d’Ivoire. Cerise sur le gâteau, le chef de l’État, dans le décret de nomination, fait conserver le portefeuille de la Défense à son << gars >> sûr.

En dehors de la désignation très attendue du candidat des Houephouetistes pour le compte de la présidentielle d’octobre 2020, cette promotion du 30 juillet fait la Une de l’actualité.

Personnellement, que Ham’Bak ait bénéficié d’autant de confiance de la part de son mentor, cela ne doit étonner outre mesure.

Au gouvernement, aux côtés du président Ouattara depuis une décennie, Hamed Bakayoko a toujours su servir son patron, et il sait aussi se mettre au service de la Nation ivoirienne.

Dans une Afrique où certains cadres, même à de petits postes de responsabilité, s’érigent des bunkers autour, se déconnectent du peuple et posent des actes au point de rendre impopulaires le Pouvoir et son chef, Hamed Bakayoko, pour ce que j’observe de loin, sait prendre de la hauteur. Même ceux qui ne partagent pas la vision du gouvernement ont voix au chapitre chez l’ancien maire d’Abobo.

À bien analyser certaines actions et comportements du premier ministre, on se rend à l’évidence que son profil d’homme du sérail, figure de proue du régime ne lui monte pas à la tête. Très proche du peuple et bien moulé dans la politique interne de la Côte d’Ivoire, il sait, tel le dernier rempart dans une surface de réparation, colmater les brèches en faisant gagner efficacement des points importants au Pouvoir qu’il a contribué énergiquement à installer et auquel il appartient.

Le récent acte de haute portée que le geantissime Hamed Bakayoko a posé, aura été l’audience qu’il a accordée aux zougloumen, Dally Djédjé Gervais et Sylvain Decavailles Aba connus sous les noms d’artistes Yodé et Siro. Dans leur dernier album ” Héritage ” sorti officiellement le 3 juillet, alors que ces deux chanteurs du quartier Gbatanikro dans la commune de Treichville ont egratigné la gouvernance Ouattara dans le titre ” On dit quoi ?”, ils ont pourtant été reçus, vendredi 19 juin, par M. Bakayoko à son cabinet.

Sous d’autres cieux, cela relèverait d’une gageure. Si ces artistes ne sont pas classés sur la liste rouge, c’est qu’un collaborateur du chef de l’État, de la trempe du premier ministre Bakayoko, ne voudra jamais s’en approcher de peur qu’il ne perde son strapontin dans les minutes qui suivent ce que d’aucuns verraient maladroitement comme de l’ outrecuidance. Un geste plein de sens, qui a pourtant grandi l’administration de son excellence Alassane Ouattara.

Constatons simplement que Hamed Bakayoko est un rassembleur, à l’écoute du peuple. C’est aussi cela la marque des Grands hommes.
Ham’Bak, le prototype de dirigeants qu’il faut pour le continent. Le président Ouattara qui a un tel homme avec lui doit en être fier.

Chamss-Deen BADAROU